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LES IMPRESSIONNISTES FRANÇAIS


Pissarro

Camille Pissarro (Île de Saint-Thomas, 1830 – Paris, 1903)
Sur la demande de Paul Durand-Ruel, Pissarro résuma ainsi sa propre biographie : « Né à Saint-Thomas (Antilles danoises), le 10 juillet 1830. Venu à Paris en 1841 pour entrer à la pensionSavary à Passy. Je retournai fin 1847 à Saint-Thomas, où je commençai à dessiner tout en étant employé dans une maison de commerce. En 1852, j’abandonnai le commerce et je partis avec M. FritzMelby, peintre danois, pour Caracas (Venezuela) où je restai jusqu’en 1855 ; je retournai au commerce à Saint-Thomas. Enfin, je revins en France à la fin de 1855, à temps pour voir, trois ou quatre jours, l’Exposition universelle. Depuis je suis fixé en France, quant au reste de mon histoire de peintre, elle se rattache au groupe impressionniste. » Ce reste de la biographie du peintre, c’est toute sa vie, qui fut inséparable de l’impressionnisme. Sans cela, l’histoire de Pissarro ne serait qu’une histoire banale, caractéristique de tous les peintres, ou presque.

« Le père Pissarro », comme aimaient à l’appeler ses amis, était le plus sage des artistes impressionnistes. Peut-être son âge, plus avancé que celui de ses camarades Monet, Sisley, Bazille et Renoir, ou plutôt sa maturité, lui firent créer des œuvres sereines et sobres tant dans leur sujet que dans leur composition. Homme aux goûts simples, il se plut à peindre des paysans sur les chemins bien qu’il dût sa tardive notoriété à ses paysages urbains, traités avec la même passion que celle que faisaient jaillir en lui les ciels orageux et les matins blanchis par le givre.

Dans une lettre écrite le 22 septembre 1903, peu avant sa mort, Pissarro se lamentait de ce que les amateurs ne se hâtaient pas d’acheter les tableaux des impressionnistes : « Il faudra encore du temps pour que même nos amis nous comprennent. » Il commença à être reconnu aussi tard que les autres impressionnistes. Ce n’est qu’après la mort du peintre que Théodore Duret, en 1906, écrivit que les champs représentés par Pissarro avaient une âme, qu’il s’en dégageait un charme profond, et peu à peu ses contemporains apprirent à l’apprécier. C’est seulement plus tard que le jugement porté sur l’histoire de la peinture impressionniste permit d’attribuer à Camille Pissarro la place qui lui revenait : Georges Lecomte le qualifia de fondateur de l’impressionnisme et ThadéeNathanson, éditeur de La Revue blanche, d’ « apôtre de l’impressionnisme. »


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